Impôt sur le revenu : le barème pour 2018 est réévalué

Comme chaque année depuis six ans, les tranches marginales de l’imposition sur le revenu sont alignées sur l’inflation.

Le projet de loi de finances 2019 dévoilé par Bruno le Maire la semaine dernière détaille les nouvelles tranches d’imposition, indexées sur l’évolution annuelle de l’indice des prix hors tabac. Pour 2018, elles sont donc réévaluées de 1,6 %. Le seuil de non-imposition est ainsi rehaussé de plus de 150 euros.

Le nouveau barème, applicable aux revenus perçus en 2018, est le suivant :

– jusqu’à 9.964 euros : 0 %,
– de 9.964 à 27.519 euros : 14 %,
– de 27.519 à 73.779 euros : 30 %,
– de 73.779 à 156.244 euros : 41 %,
– plus de 156.244 euros : 45 %

Rappelons que, même si 2018 est une année « blanche », tous les revenus ne seront pas effacés par le crédit d’impôt dédié, le CIMR (crédit d’impôt modernisation du recouvrement).

Quotien familial également modifié

La quasi-totalité des seuils, limites, plafonds et abattements est, en réalité, revalorisée chaque année, pour tenir compte de l’inflation. Le quotient familial, qui sert à calculer l’impôt dû, est lui aussi revalorisé. Ainsi, la réduction d’impôt procurée par demi-part passe à 1.551 euros pour les premier et deuxième enfants.

Le plafond de déduction des pensions alimentaires versées à des enfants majeurs est revalorisé à 5.888 euros. En fonction de leur niveau de revenus, il peut être plus avantageux pour les contribuables ayant des enfants majeurs de déduire une pension alimentaire plutôt que de les compter à charge.

Source : lesechos.fr

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